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IT Market

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1 février 2009

L'avenir de Nokia passe par les services

nokiaNokia voit ses résultats financiers reculer légèrement au troisième trimestre 2008 et passe de 40% de parts de marchés à 38%. Après un début d'année plutôt confortable pour le premier fabricant de téléphones portables au monde, la situation se durcit en ce deuxième semestre. Nokia avait anticipé un ralentissement d'activité dès le mois de septembre et le voici qui se confirme avec la publication des résultats financiers du troisième trimestre 2008.

Le géant finlandais a réalisé un chiffre d'affaires de 12,2 milliards d'euros, en recul de 5% par rapport à l'an dernier et de 7% par rapport au trimestre précédent. La division Terminaux & Services engrange 8,6 milliards d'euros ( - 7% par rapport à 2007 ) et Nokia indique avoir écoulé 117,8 millions d'unités, en hausse de 5% par rapport à l'an dernier mais en baisse de 3% par rapport au trimestre précédent, pour un marché global de 310 millions de terminaux vendus au troisième trimestre ( +8% par rapport à 2007).

Nokia se retrouve donc dans la position du géant assailli par une concurrence sévère : tout d'abord sur l'entrée de gamme, en particulier dans les pays émergents, mais aussi sur le segment des smartphones où il doit faire face à Apple, RIM mais aussi LG et Samsung.

Ainsi, pour se différencier de ses concurrents, Nokia investit lourdement dans les services à valeur ajoutée pour les utilisateurs. Tout d'abord pour populariser les plates-formes existantes (Nokia Music Store, OVI, N-Gage et Nokia Maps) mais aussi pour préparer les services de demain. En effet, Nokia a racheté la société Enpocket, spécialisée dans la publicité, et a pris le contrôle de Symbian. De plus, Nokia investit également dans sa R&D pour réfléchir à des terminaux écologiques, comme le Nokia Morph.

morph

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1 février 2009

Interview de Didier Lombard

lombardDidier Lombard, PDG de France Télécom / Orange, a été interviewé par le magazine Challenges et s'exprime sur l'avenir d'Orange dans les années à venir.

En particulier, le patron du premier opérateur français prévoit une consolidation du secteur d'ici 2-3 ans et il compte bien jouer un rôle important dans cette consolidation, après l'opération de rachat ratée de TeliaSonéra.

Didier Lombard conforte également sa position sur les contenus, de manière à concurrencer les acteurs venus du Web comme Google

L'interview complet sur le site de Challenges.

31 janvier 2009

Un nouvelle offre mobile "low-cost"

simyologoUn nouvel opérateur virtuel (qui loue son réseau auprès de Bouygues Télécom) vient de lancer son offre en France : Simyo, marque commerciale de l'opérateur néerlandais KPN.

Simyo consiste en une offre de type "low-cost", c'est à dire pas chère et avec peu de services : une carte prépayée uniquement à 9,90 € la carte SIM (pas de forfait) puis des communications à 19 centimes d'euro par minute.

L'offre n'est accessible que par Internet, permettant à KPN de limiter son investissement en boutique ou téléconseiller

Les analystes restent néanmoins sceptique sur la part de marché que pourrait conquérir Simyo. En effet, elle devrait rester assez marginale car le marché français de la téléphonie mobile est aujourd'hui très dépendant des téléphones et non pas des offres. Domaine dans lequel Simyo fait défaut car il ne subventionne pas les téléphones. Résultat: le téléphone le moins cher que l'on peut obtenir chez Simyo est un téléphone plutôt banal à 59 €, là où d'autres opérateurs proposent des téléphones dernier-cri à 1 €.

simyo

31 janvier 2009

Free nouvel opérateur mobile ?

freeL'état vient de donner son feu vert à l'arrivée d'un nouvel opérateur mobile. En effet, l'ARCEP (le régulateur français des télécoms) doit lancer un appel à candidature avant la fin février pour l'attribution de nouvelles fréquences mobiles, dont un lot réservé à un nouvel entrant sur lequel Free devrait logiquement se positionner.

L'état avait déjà essayé de vendre la 4ième licence mobile en 2007. Free était alors le seul candidat de l'époque mais à la condition que l'état concède une baisse du prix, fixé à l'époque à 619 M€. L'état change donc le modèle cette fois-ci en découpant les fréquences en 3 groupes de 5 MHz, dont un réservé à un nouvel entrant. Les deux autres lots sont ouverts à tous. Celà signifie donc que les 3 opérateurs mobiles devront se positionner sur ces deux autres lots pour éviter que le nouveau concurrent ne rafle l'essentiel des fréquences.

Free déclare être très satisfait de la proposition de l'état sur ce dossier et "se sent légitime" pour devenir le 4ième opérateur mobile.

Il reste maintenant à savoir si Free va pouvoir développer un nouveau réseau national avec seulement 5 MHz, et surtout, vont-ils pouvoir investir lourdement dans un réseau mobile, en complément de leurs déjà lourds investissement sur la fibre, dans un marché mobile déjà très concurrentiel.

marche

31 janvier 2009

Le PDG d'Alcatel-Lucent s'exprime dans "Les Echos"

imagesBen Verwaayen, le PDG du constructeur d'Alcatel-Lucent interviewé par le journal "Les Echos" s'exprime sur la stratégie d'Alcatel-Lucent pour se redresser après les errements rencontrés par l'entreprise sous l'ère Serge Tchuruk & Pat Russo

On y apprend que l'équipe de direction a été en grande partie renouvellée et que la stratégie de l'équipementier va passer également par la ventes de service et non plus des seuls équipements vendus aux opérateurs.

Ben Verwaayen coupe court également à la rumeur de rachat de l'équipementier Nortel, en grande difficulté depuis le début de l'année.

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